Jusqu’au 8 juin chez MOB-Art Studio
Des fenêtres artistiques qui fusionnent dans un ballet fort créatif
Jusqu’au 8 juin, il vous sera possible de pousser la porte de la Galerie MOB ART Studio pour voir une sélection magique, explosive et scintillante d’imagination, de récents travaux réalisés par des amis inconditionnels, véritables artistes mousquetaires dans le cœur et dans l’âme. C’est à l’aide de ses nombreuses connaissances que Luc Schroeder vous guidera au travers l’exposition A.D.N, offrant une fine perspective de la fibre artistique de Kit Empire, Thomas Iser, Samuël Levy et Olivier Sader. Fin connaisseur et ami des artistes, Luc Schroeder au sein de son salon d’art, vous montre du velouté, de l’exubérance et de bien sympathiques petits monstres et lutins !
Le MOB – ART Studio se situe au 19 A, avenue de la Porte Neuve à Luxembourg. Les horaires d’ouverture de la Galerie sont les suivants : mardis après-midi de 14 à 18 heures, du mercredi au samedi de 10h30 à 18 heures.
Le duo Kit Empire
Lorsque deux univers créatifs fusionnent, le résultat peut être surprenant, particulièrement original. C’est le cas, lorsque Emmanuel Fey et David Omhover, se mettent à imaginer de petits monstres, des sortes d’avatars aux couleurs vives qui synthétisent des thématiques sociétales frappantes.
Sans stress, sans accepter la moindre concession, il faut les voir à l’œuvre ! Ils créent donc en totale liberté, en utilisant leur débordante créativité.
En quoi consiste leur œuvre ?
De déconstruction, de reconstruction, de mélange et de recyclage : ce pour façonner leur Univers très expressif.
Ils nous font glisser, avec pertinence vers le street-art, la pop-culture, mais aussi l’autodérision ou encore du chaos organisé.
Légères et graves, les œuvres de Thomas Iser
Sa tronche doit vous dire quelque chose ! C’est un jeune érudit, artiste et performeur connu pour ses fenêtres, mais aussi pour son projet Universal Humanity. Il s’appelle Thomas Iser.
Ses réalisations sont figuratives, un brin enfantines. Elles tiennent de l’autobiographique. À la fois graves et légères, vous allez les découvrir avec beaucoup d’émotion.
Que représente la fenêtre pour Thomas ?
Elle est un symbole de résilience et d’espoir, car elle offre une perspective lumineuse lorsque des individus traversent des moments difficiles. La fenêtre, c’est l’envers du décors de la vie quotidienne parce qu’elle est cet endroit où se forgent rêves et aspirations.
Les nôtres.
Les vôtres.
Celles de chacune et de chacun de nous. Merci l’artiste.
En Forêt Noire avec Samuël Levy
Est-il encore vraiment utile de le présenter ?
Il est connu, archiconnu, fait partie des vieux meubles du MOB-ART Studio, c’est l’ami de toutes celles et de tous ceux qui ont déjà franchi la porte du 19 A, avenue de la Porte Neuve. Il est l’un des artistes récurrents de la Galerie.
La série «Black Forest» qu’il présente dans le cadre d’A.D.N met l’accent sur le dessin et la matière.
Les formes noires s’entrelacent et se tortillent comme de véritables organismes naturels, progressant sur le papier, la toile ou le relief, dans une prolifération rappelant une nature fleurissante.
Ces forêts noires sont aussi la retranscription d’une nature ravagée par les flammes, presque morte. Le noir et le blanc, tout en nuances, luttent avec ferveur sur un grand fond bleu.
Les branches se cassent par endroits, tandis qu’à d’autres, de nouvelles formes apparaissent. On perçoit ainsi de la vie dans ce chaos, une vue qui prend forme sans suivre aucun schéma établi, aucune règle.
Olivier Sader, ou quand l’ordre naît du désordre !
Nous avions présenté dans la «Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek» l’expo d’Olivier Sader à la Galerie de l’Escher Theater.
Sader est un pionnier de la scène graffiti au Luxembourg. À l’instar de Sumo, il défend et promeut l’art urbain en mettant en avant les jeunes artistes luxembourgeois à l’aide de l’asbl «I Love Graffiti» en sa qualité de directeur artistique du MUR, pour la Ville de Luxembourg.
À la première lecture d’une de ses œuvres ont peut ressentir le mouvement et les influences de la calligraphie. Mais la base de son travail reste profondément ancrée dans la culture du grafitti, car ici, il s’agit de la répétition de son tag, de son blaze, celui qu’il a inscrit sur les murs et qui lui a procuré son identité dans la rue : L’ordre naît du désordre !