La 194ème «Eimaischen»
Par une météo particulièrement clémente, plus de douze mille visiteurs se sont rendus à l’«Eimaischen» de ce lundi de Pâques. Cette réjouissance populaire, appréciée par petits et grands, attire une foule immense de badauds, de collectionneurs du fameux «Péckvillchen» aussi.
C’est en 1827, que l’«Eimaischen» fut mentionnée pour la première fois. A l’origine, après la messe qui avait lieu à l’Eglise Saint-Michel au «Fëschmaart», se tenait un marché, sur lequel étaient proposés des objets, principalement utilitaires, en poterie. Peu à peu sont apparus les «Péckvillercher», ces objets en formes d’oiseaux desquels, si on possède un tant soit peu de talent, il est possible d’imiter les piaillements et les chants d’oiseaux.
Avec le temps, les objets en terre cuite, disparurent progressivement de l’«Eimaischen». Aujourd’hui, si les «Péckvillercher» représentent toujours la plus importante part en marchandise proposée, toutes sortes d’objets artisanaux (ou de grande production) sont proposées à la vente. Des artisans de toutes sortes proposent divers objets fabriqués par leurs soins.
Les collectionneurs sont toujours nombreux, et aux côtés des «Péckvillercher» destinés aux enfants, de véritables œuvres d’art sont proposées à la vente, en tirages le plus souvent limités.
Lundi après-midi, le concert donné par la Fanfare Grund-Fetchenhof-Cents-Pulvermühl a été fortement applaudi.
Retenez cette prochaine date, «Marché de la Poterie» : le 16 juillet, de 10 heures à 18 heures le «Comité Alstad» organise le Marché de la Poterie dans le Vieille Ville, rue de la Reine, rue du Marché-aux-Herbes, rue de l’Eau, rue du Rost et rue de la Boucherie.