Jusqu’au 20 août au 77 de l’Avenue Grande-Duchesse Charlotte
Exposition de six artistes à Dudelange
André Depienne et Yvette Rischette ont toujours d’excellentes idées pour promouvoir l’art de leurs amis, ainsi que leurs propres réalisations. Leur projet d’exposer dans un Pop-Up Store, situé au 77 de l’Avenue Grande-Duchesse Charlotte à Dudelange n’était-ce pas, finalement, une opération à haut risque, dans le sens où l’organisation d’une exposition durant les mois d’été n’attire, en général, pas vraiment beaucoup de monde.
Amies lectrices et amis lecteurs, détrompez-vous. Nous étions présents, afin de vous la présenter, au vernissage de cette exposition. L’espace est très grand, malgré sa grandeur, le lieu fut archi-comble le jour du vernissage. On se pressait jusque sur la rue.
Six artistes de chez nous font Salon jusqu’au 20 août, situé à deux pas de l’église: Tino Camarda, Raymond Colombo, André Depienne, Jo Malano, Yvette Rischette et Myriam Zimmer.
Yvette Rischette est une artiste émérite. Elle questionne le monde d’aujourd’hui, la société d’aujourd’hui, à l’aide de ses tableaux. À travers ses personnages, humains, comme animaux, elle transmet toutes sortes de vérité.
Et puis, soudain, en face de vous, les belles réalisations d’André Depienne, celui qui rend vie et hommage aux artistes et chanteurs les plus divers. Un talent né, cet André Depienne. André ne cesse d’innover, de proposer des œuvres différentes de ce qu’on lui connaît déjà: sculpture, son tableau «Terre Rouge», dédié au cubisme et au minerai.
L’artiste Valentino Camarda est toujours souriant. Son tableau «Tapi dans l’ombre» est une œuvre flamboyante. Tino est un grand artiste, un artiste généreux, qui apprécie lorsque le public parvient à s’identifier à ses inspirations. Son univers semble ne pas connaître de frontières.
Enfant du Bassin Minier, Raymond Colombo a portraitisé l’usine Hadir, une boucle de notre Moselle, avec ses fiers vignobles, ainsi qu’une invitation à prendre, avec lui, la route, en compagnie d’une grenouille rouge.
Depuis une vingtaine d’années, Myriam Zimmer travaille l’argile. Au cœur des créations de l’artiste: l’homme, les animaux, ainsi que des créatures fantaisistes et fantastiques.
Jo Malano, né en 1995, nous a expliqué qu’il est très inspiré par les anciennes gravures asiatiques sur bois, ainsi que par les anciennes mosaïques orientales. En essayant d’obtenir un mélange de destruction et de perfection, le jeune artiste veut représenter le monde dans lequel nous vivons et la lutte entre la nature et les choses industrielles ou plastiques.