Leitartikel

Unser Leitartikel : Arrêt immédiat de la manipulation de l’index !

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Contrairement aux partis au pouvoir au Luxembourg, les communistes ne font pas de promesses préélectorales qu’ils ne pourront tenir après les élections.

Mais aucune amélioration n’est à attendre, aussi longtemps que les mêmes partis et politiciens, qui prennent toujours de nouvelles mesures de démontage social à la Chambre des députés, gouvernent dans les communes. Le changement s’impose donc aussi au niveau des communes.

Ceci dit, il va de soi, que les problèmes majeurs auxquels sont confrontés aujourd’hui les travailleurs, les jeunes, les retraités et les chômeurs, ne peuvent être résolus que par des changements radicaux à l’échelle nationale.

Prenons par exemple la question de l’index. L’adaptation des salaires, des revenus et des pensions à l’évolution des prix est un des plus importants acquis sociaux du mouvement ouvrier de notre pays, même si le système indiciaire actuel ne garantit plus, en raison des nombreuses manipulations dont il est l’objet, une adaptation adéquate à l’évolution de l’inflation.

Lorsque la tripartite et le Parlement décidèrent, en 2006, une manipulation de l’index, la non-adaptation des allocations familiales à l’index et d’autres mesures d’austérité, le Parti Communiste Luxembourgeois (KPL) a été le seul des partis politiques à mener
campagne contre le démontage social et le vol de l’index.

Le KPL montrait que la manipulation de l’index, malgré une situation économique excellente, était un cadeau de centaines de millions d’euros par an au patronat, contrairement aux travailleurs qui, entre 2006 et 2009, ont été trompés et dépouillés d’un montant équivalant à un demi salaire mensuel.

Depuis, la manipulation a repris, et le gouvernement CSV/LSAP et leur majorité parlementaire ont récidivé.

Le 8 avril, ils ont voté une loi selon laquelle une majoration de 2,5 % es traitements et pensions se fera, mais seulement le 1er octobre 2011,
indépendamment de l’évolution de l’inflation.

Comme le mécanisme d’indexation des salaires et pensions s’est déjà déclenché le 1er mai suite à l’augmentation massive des prix, le gouvernement prive les salariés et pensionnés de 2,5 % de revenu par mois, pendant cinq mois, ce qui équivaut à 12,5 % d’un revenu mensuel.
Les communistes exigent donc l’arrêt immédiat de la manipulation de l’index et le rétablissement intégral du mécanisme indiciaire, le dédommagement pour les pertes de revenu subies à cause de ces manipulations, l’introduction d’une tranche indiciaire minimale calculée sur base d‘un salaire minimum et demi, et ceci parce que les personnes à revenus modestes sont celles qui subissent le plus l’explosion des prix.

Une action commune de toutes les forces progressistes syndicales, politiques et sociales s’impose !

Ali Ruckert