Zaïga Baiza et Robi Gottlieb-Cahen à la Veiner Konschtgalerie jusqu’au 10 août à Vianden
Rencontre entre l’art verrier et une peinture fabriquée à la main
Actuellement et jusqu’au dimanche 10 août, il vous sera possible de voir l’exposition des sculptures de Zaïga Baiza et des peintures de Robi Gottlieb-Cahen à la Veiner Konschtgalerie, au 6, Impasse Léon Roger à Vianden. La galerie est ouverte du mercredi au dimanche, de 14 à 18 heures.
Zaïga Baiza et sa passion pour le verre
Née en 1964 à Riga, Lettonie, Zaïga Baiza a fréquenté divers établissements spécialisés en Lettonie pour parfaire ses réalisations artistiques. Elle a obtenu le grade de master en beaux-arts à l’Académie d’Art de Riga en 2001. Depuis 1997, elle suit une formation auprès du maître-verrier Robert Emeringer, au Luxembourg.
Elle éprouve une grande passion pour le verre en tant que matériel qui l’inspire toujours. Pour elle, le verre est un matériel très spécial et magique, léger, mais aussi incroyablement lourd, nous a-t-elle expliqué.
Fascinée par la lumière et l’ombre qui apparaissent dans les diverses profondeurs du verre, le processus créatif la mène toujours au mystique de la nature. Je suis fortement intriguée par des structures qui semblent fragiles contrairement à la force qu’elles possèdent, nous a-t-elle également dit.
Robi Gottlieb-Cahen et ses démarches fort engagées
Robi Gottlieb-Cahen construit ses toiles par couches successives d’encres et de pigments faits main, appliquant souvent de l’acide pour retirer certaines parties de la surface. Il en résulte un jeu de textures qui se situent entre le visible et l’invisible.
Certaines de ses séries abordent explicitement le corps humain et la vulnérabilité. Ce, sans jamais atténuer la beauté ou la sensualité de ses sujets.
Les thèmes de la migration et du déplacement reviennent également dans ses travaux. Dans certaines de ses toiles, des figures anonymes habitent des paysages dépouillés et énigmatiques. Leur chemin les mène-t-il vers un nouvel espoir ou vers l’abandon ?
Ailleurs, l’artiste manifeste également sa conscience écologique. Il simule et dévoile un avenir plus chaud. Ces œuvres conduisent le spectateur, à la fois, vers un avenir désastreux et un sentiment de beauté, ayant pour but final de nous inciter à préserver la vie sur notre planète fragile.