La direction d'Ampacet ne laisse voir aucune volonté de négocier
La direction d'Ampacet, qui souffre depuis longtemps d'un problème de communication, s'est finalement exprimée au huitième jour de la grève.
Dans un communiqué de presse, qui n'a toutefois pas été transmis au «Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek», le patronat affirme vouloir corriger «les nombreuses fausses affirmations au sujet des conditions de travail». Il affirme par exemple que la dernière offre d'Ampacet était «nettement plus élevée» que ce qui a été rapporté «dans les médias de l'OGBL». Si tel avait été le cas, Ampacet n'aurait en principe aucune raison de ne pas mentionner concrètement cette offre «nettement plus élevée», ce qui n'est pas le cas. Pour rappel, l'OGBL revendique 2,5% d'augmentation de salaire et deux jours de congé supplémentaires.
Mais ce qui frappe surtout, c'est que le communiqué n’est pas seulement truffé d'affirmations qui ne sont pas étayées, mais qu'il n'y a pas un mot pour dire que la direction serait prête à revenir à la table des négociations, après avoir rompu tout contact avec le syndicat qui négocie la convention collective.
En ce dixième jour de grève, il n'y a donc pas de fin en vue à l'arrêt de travail.
Keine Verhandlungsbereitschaft zu erkennen
Die Geschäftsführung von Ampacet, die seit längerem an einer Kommunikationsstörung leidet, meldete sich schließlich am achten Tag des Streiks doch zu Wort.
In dieser Pressemitteilung, die allerdings nicht der »Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek« zugestellt wurde, behauptet das Patronat, man wolle »die zahlreichen falschen Behauptungen über die Arbeitsbedingungen« berichtigen. Behauptet wird etwa, das letzte Angebot von Ampacet »deutlich höher« gewesen sei, als das ۚ »in den Medien des OGBL« dargestellt worden sei. Wenn das der Fall gewesen wäre, dürfte Ampacet eigentlich keinen Grund haben, das »deutlich höhere« Angebot konkret nicht zu benennen, was aber nicht der Fall ist. Zur Erinnerung: der OGBL fordert 2,5 Prozent Lohnerhöhung und zwei zusätzliche Urlaubstage.
Vor allem aber fällt auf, dass die Mitteilung nur so von Behauptungen strotzt, die nicht zu belegen sind, dass allerdings kein Wort darin zu finden ist, dass die Geschäftsführung bereit wäre, an den Verhandlungstisch zurückzukehren, nachdem sie zuvor alle Kontakte zur Gewerkschaft, die den Kollektivvertrag verhandelt, abgebrochen hatte. Am heutigen 10. Streiktag ist somit bis auf weiteres kein Ende der Arbeitsniederlegung in Sicht.