Superbes programmations que celles du Grand Théâtre et du Théâtre des Capucins pour la saison 2023-2024. Une programmation où prévaut l’é­motion, et dont tout le mérite revient à Tom Leick-Burns et son équipe.

Oui, venir au théâtre est une expérience unique, au plus près des émotions. Et, avec 49 productions en danse, théâtre, et opéra, il y en aura vraiment pour tous les goûts. Cinq créations figurent au programme «Elena, Léa et la théorie des systèmes complexes»; «De Geescht oder d’Mumm Séis»; «Cock, My body keeps changing my mind»; ainsi qu’une création mondiale, «Infamous Off­spring», de Wim Vandekeybus. Sans oublier le spectacle de fin d’année, «Beethoven 9» de Yaron Lifschitz, ou encore la troisième édition du «red bridge project» en collaboration avec la Philharmonie et le Mudam.

«Avec tous ces spectacles, le public sera gâté dès cet automne et jusqu’à l’été prochain» a dit Tom Leick-Burns, directeur des Théâtres de la Ville de Luxembourg (Grand Théâtre et Théâtre des Capucins), avec beaucoup de sympathie et d’émotion.

La dernière saison s’est clôturée avec une augmentation de la fréquentation de 54% par rapport à la saison précédente. Le nombre des abon­nés a aussi nettement aug­menté!

Si en 2015 et 2016, le nom­bre de représentations des créations était de trois, elle est à présent passée à huit, ce qui est un très net progrès, et une grande réussite.

Lieux de créations, d’accueil de programmes en tous genres, les deux théâtres veulent aussi rester une plate-forme de rencontres, d’é­chan­ges et d’expérimentations destinées aux artistes.

Les artistes associés de cette saison sont: Ian De Toffoli, Myriam Muller, Anne Simon, Renelde Pierlot et Elisabeth Schilling.

Je vous invite à parcourir la programmation des mois à venir aux Théâtres de la Ville de Luxembourg, une programmation riche et dense.

A la découverte du programme des Théâtres de la Ville de Luxembourg

La nouvelle saison, qui débutera avec du théâtre, chevauchera la fin du mois de septembre et le début du mois d’octobre:

- les jeudi 28 et samedi 30 septembre, à 20h, le diman­che 1er octobre, à 17h, ainsi que les mardi 3, mercredi 4, jeudi 5 et vendredi 6 octobre, à 20h, au Grand Théâ­tre: «Elena» (théâtre), dans une adaptation et une mise en scène de Myriam Muller, avec Garance Clavel, Nicole Dogué, Olivier Foubert, Hadrien Heaulme, Sophie Mousel, Alexandre Trocki et Jules Werner. Après le succès de «Breaking the Waves», Myriam Muller entreprend une nouvelle adaptation d’un scénario de film

- les mardi 10, mercredi 11, mercredi 18 et samedi 21 octobre, à 20h, ainsi que les dimanche 15 et dimanche 22 octobre, à 17h, au Théâtre des Capucins : «Léa et la théorie des systèmes complexes», (théâtre), un conte écologique en 18 chapitres de Ian De Toffoli, dans une mise en scène de Renelde Pierlot, avec pour interprètes Jil Devresse, Nan­cy Nkusi, Luc Schiltz et Pitt Simon. Cette pièce traite des interconnexions entre l’industrie pétrolière, les structures économiques luxembourgeoises et les luttes climatiques

- les vendredi 13 et samedi 14 octobre, à 20h, au Grand Théâtre: «Mau» (danse), un concept artistique visuel, et auditif de superbe qualité imaginé et conçu par Lemi Ponifasio

- les jeudi 19 et dimanche 20 octobre, à 20h, au Grand Théâtre: «Peeping Tom» (dan­se), un spectacle incon­tour­nable, un spectacle esthétiquement travaillé et réussi

- les mercredi 25, jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 octobre, à 20h, au Grand Théâtre: «Macbeth» (théâtre, en langue anglaise) de William Shakespeare

- les mardi 7 et mercredi 8 novembre, à 20h, au Grand Thé­âtre: «Infamous Off­spring» (danse), avec 8 danseuses et danseurs. Un spectacle plurimodal du chorégraphe belge Wim Vandekeybus. Ce génie du spectacle a conçu une œuvre qui mêle danse, texte, musique et cinéma

- les jeudi 9 et vendredi 10 novembre, à 20h, au Théâtre des Capucins: «Alma» (thé­â­tre musical) de Fabrice Murgia et Peggy Lee Cooper. Dans cette œuvre, le metteur en scène Fabrice Murgia, et l’artiste de cabaret Peggy Lee Cooper, s’emparent du mythe de Faust et l’imprègnent de l’univers de la télé-réalité, pour créer un spectacle sulfureux, jouant avec les cordes de la comédie musicale à l’anglaise. Cette univers d’inspiration faus­tienne est résolument con­temporain et surprenant

- les jeudi 16 et vendredi 17 novembre, à 20h, au Grand Théâtre: «Les Gardiennes» (théâtre), texte et mise en scène de Nasser Djemaï. Auteur, metteur en scène et directeur du Théâtre des Quartiers d’Ivry, près de Paris, il livre avec cette pièce, une plongée onirique dans la vie des personnes âgées au sein de notre imaginaire collectif. Cette tragicomédie sur l’isolement mêle, de façon subtile, allégorie, conte fantastique et approche documentaire

- les jeudi 23 et vendredi 24 novembre, à 20h, au Grand Théâtre: «C’est la vie» (dan­se), concept et chorégraphie Serge Aimé Coulibaly. Le chorégraphe burkinabé Serge Aimé Coulibaly revient au Grand Théâtre avec 7 danseuses et danseurs pour cette production jubilatoire. Il se plonge dans les événements traditionnels qui accompagnent les cycles de la vie, et développe un nouveau rituel de célébration destiné à notre monde contemporain

- les mardi 28 et jeudi 30 novembre, ainsi que le samedi 2 décembre, à 20h, au Grand Théâtre: «Falstaff» (opéra en trois actes de Giuseppe Verdi), avec le chœur de l’O­péra de Lille et l’Orchestre philharmonique de Luxembourg, sous la direction musicale d’Antonello Allemandi, et dans une mise en scène de Denis Podalydès. Composé en 1893, Falstaff est le dernier opéra de Verdi

- les mardi 5 et mercredi 6 décembre, à 20h, au Grand Théâtre: «Vénus anatomique» (danse), pièce pour 5 interprètes conçue et créé par Sarah Baltzinger. Avec cette œuvre, la danseuse et chorégraphe Sarah Baltzinger, lauréate de la résidence de création à la chapelle Sainte-Marie d’Annonay, signe une nouvelle chorégraphie plongeant cinq femmes dans un univers absurde et horrifique, entre étude anatomique et fiction féministe

- les vendredi 8 et samedi 9 décembre, à 20h, au Grand Théâtre: «Ne me touchez pas» (danse) de Laura Bachman, avec 2 danseuses et 2 musiciens. La jeune danseuse Laura Bachman, interprète remarquable de l’Opéra national de Paris jusqu’en 2016, puis de la compagnie de Benjamin Millepied à Los Angeles, et de celle d’Anne Teresa De Keersmaeker, vient au Grand Thé­âtre avec sa première création. Ce spectacle, pour lequel elle s’associe à l’accordéoniste aux multiples talents Vincent Peirani, accompagné sur scène par le percussionniste Michele Rabbia, désire explorer le toucher sous toutes ses formes et rendre visible l’énergie entre deux corps

- les mardi 12 et mercredi 13 décembre, à 20h, au Grand Théâtre: «Clementine» (dan­se) de Rhiannon Morgan. Une co-production du Centre des Arts pluriels Ettelbruck (CA­PE), du Centre culturel régional Opderschmelz de Dudelange, en collaboration avec le Centre de création chorégraphique luxembourgeois (Trois CL). L’œuvre raconte la quête de deux individus qui se cherchent, qui tentent de se trouver, mais ne parviennent qu’à se perdre davantage

- les samedi 16 décembre, à 20h, et dimanche 17 décembre, à 17h, au Grand Théâtre: «More Than» (dan­se) de Shahar Binyamini. Cette performance futuriste pour 6 danseurs interroge l’histoire des êtres humains en tant que créatures sensibles et expressives en constante évolution

- les dimanche 17, mardi 19, mercredi 20, jeudi 21, vendredi 22 et samedi 23 décembre, à 20h, au Grand Théâtre: «De Geescht oder d’Mumm Séis» (théâtre), une création de Samuel Hamen (texte), et Ivan Boumans (musique), en dialogue avec l’œuvre de Dicks, de 1855. Dans la fosse, l’Orchestre de chambre du Luxembourg, en collaboration avec l’Institut européen de chant choral. Cette production des Théâtres de la Ville de Luxembourg est mise en scène par Jacques Schiltz, la dramaturgie a été confiée à Claire Wagener, les costumes à Michèle Tonteling, avec sur scène Jean Bermes, Catherine Elsen, Al Ginter, Marie-Christiane Nishimwe, Adrien Papritz, Anouk Wagener, Timo Wagner et Jules Werner

- les jeudi 21 et vendredi 22 décembre, à 20h, au Théâtre des Capucins: «Ich bin die Leander – Zarah auf Probe» (théâtre, en langue allemande). Une production du St. Pauli Theater de Hambourg

Le spectacle de fin d’année, «Beethoven 9», sera représenté le dimanche 31 décembre, à 19h, et le lundi 1er janvier, à 17h. Cette partition physique a été créée par le metteur en scène australien Yaron Lifschitz et sa compagnie Circa (14 performeurs). Il s’agit d’une chorégraphie, chargée d’émotion, avec des acrobaties spectaculaires et une explosion électrisante de mouvements et de musique. La représentation du 31 décembre sera suivie du dîner de Réveillon de la Saint-Sylvestre dans le foyer du Grand Thé­â­tre.

Pour découvrir la seconde partie du programme de la saison 2023-2024 des Théâtres de la Ville de Luxembourg, rendez-vous dans notre Zeitung vum Lëtzebuerger Vollek.

Informations pratiques

Des visites guidées du Grand Théâtre ont lieu tout au long de la saison. Elles sont une magnifique occasion de découvrir les coulisses du théâtre: les installations techniques, les scénographies, les garde-robes, les loges...

Quelques nouvelles initiatives ont été prises par les Théâtres de la Ville de Luxembourg pour ouvrir leurs maisons à toutes et tous: gilets à vibrations pour malentendants sur certains spectacles, surtitrage en langue des signes ou en plusieurs langues en collaboration avec la Hörge­schä­dig­tenberatung, adhésion au réseau Mosaik Kultur Inklusiv, ainsi qu’au KulturPass, avec son tarif préférentiel de 1,50 euros.

Grâce au système d’abonnements à la carte, vous pouvez composer vous-même votre programme en indiquant les titres et la date des spectacles souhaités sur la carte de commande que vous trouverez dans la brochure de la nouvelle saison. Les réductions accordées sur les tarifs d’entrée varient selon le nombre de spectacles choisis.

Il vous est possible de réserver vos billets au Grand Théâtre, ainsi qu’au Théâtre des Capucins, auprès de Luxembourg Ticket (Tél. 470895-1 / mail: info@luxembourgticket.lu)

La billetterie du Grand Théâtre (1, rond-point Schuman) est ouverte du lundi au vendredi, de 10 à 18h30, ainsi qu’une heure avant le début de chaque spectacle.