L’Iran à l’honneur au Musée national d’histoire et d’art
Norouz, le nouvel an iranien
Plusieurs milliers de personnes se sont rendues expressément samedi passé au Musée national d’histoire et d’art (MNHA), situé au Fëschmaart (Marché aux Poissons) à Luxembourg, pour assister et/ou participer aux animations proposées dans le cadre du nouvel an iranien. Cet important succès public est dû au caractère festif, coloré, pittoresque et culturel du programme proposé.
Les nombreuses personnes originaires d’Iran qui sont venues au MNHA ont salué la réussite de la manifestation, tandis que les nombreuses autres nationalités présentes ont applaudi cette initiative du musée mise sur pied en partenariat avec l’a.s.b.l. SIMOURQ, association des persanophones du Luxembourg (www.simourq.com). Une initiative qui a donné la possibilité de partager et de découvrir de belles traditions d’Iran.
En plus des visites guidées, des ateliers ont proposé des animations auxquelles assistèrent de nombreuses personnes.
Une impressionnante sélection de goûteuses et sublimes pâtisseries perses ont été offertes : tendres pois-chiches (Nokhodchi), cœurs d’amandes et de pistaches (Qottab), Baqlava, Latifeh, bûche safran (safran et pistache), Paradis (Beheshti), beignets et miel (Bamieh)… ainsi que du thé et d’autres boissons traditionnelles de ce pays.
Le nombreux public s’est réjoui des prestations de qualité offertes au MNHA, avec Nadi Akhondan qui a récité et chanté des poèmes persans. Ce récital était de toute beauté, avec sur écran, les textes traduits en français et en anglais.
Le chanteur Yasha Zare, avec accompagnement à la guitare, a emporté les auditrices et auditeurs dans les sphères d’une musique, à la fois pleine de vigueur et de nostalgie.
Reza Zalpour, au «rey» et au «setar», et Mostafa Narimani, au «daf» et au «dayereh» ont également conquis le public, tandis que les applaudissements pour la prestation de la danseuse Helia Bandeh ont longuement crépité.
Les enfants ont eu la possibilité de participer à un atelier autour des contes des Mille et une Nuits. La démonstration de calligraphie perse a aussi attiré beaucoup de monde, tout comme les conférences imagées sur les vêtements traditionnels de ce pays.
L’association SIMOURQ avait également organisé une table «Haft-sin», avec les sept objets symboliques dont le nom, en perse, commence par un S. Cette table célèbre la prospérité, l’âge et la patience, la renaissance, la beauté et la santé, la médecine, la couleur du lever du soleil, la force et l’arrivée du printemps, l’amour, la fertilité...
Norouz est la fête traditionnelle iranienne par excellence. Cette coutume accueille la nouvelle année.
L’Iran entre deux ères, avec Alfred Seiland
Au Musée national d’histoire et d’art, il vous sera possible de voir, jusqu’au 11 septembre, l’exposition «Iran between times». Cette exposition comprend une sélection de 60 photographies, réalisées depuis l’année 2017 par le photographe Alfred Seiland, lors de ses voyages en Iran.
L’artiste nous permet de découvrir de superbes paysages, ainsi que des instantanés de la vie quotidienne du peuple de ce pays. Seiland s’intéresse au rapport entre passé et présent et aux liens que les individus entretiennent avec celui-ci.
Les images de Seiland sont de haute qualité, elles racontent, expriment et nous procurent une soif bien réelle de partir à la découverte de ce pays.