Luxemburg

Sensibilisation aux maladies respiratoires

La bronchite pulmonaire chronique obstructive

de

C’est à l’occasion de la journée mondiale de la spirométrie, qu’une campagne de sensibilisation aux maladies respiratoires a été lancée, le 14 octobre dernier, par le ministère de la Santé et la direction de la Santé, en collaboration avec les associations luxembourgeoises de pneumologie et contre les maladies respiratoires. Cette campagne a pour buts d’informer le public sur la bronchite pulmonaire chronique obstructive (BPCO) et d’en favoriser le diagnostic précoce.

Dans sa réponse à la question d’un député, le ministre de la Santé, Mars Di Bartolomeo, a précisé qu’il a consacré la moitié du budget de 60.000€ dont il disposait pour la campagne contre le tabagisme (actif et passif), qui est responsable de la majorité des maladies respiratoires, dont la BPCO.

Plus répandue que l’asthme, la BPCO est, à l’heure actuelle, la 4ème cause de mortalité dans le monde. Les symptômes les plus caractéristiques de cette maladie sont l’essoufflement (sensation de manque d’air), des expectorations inhabituelles (mucus obstruant les voies aériennes) et une toux chronique.

Selon l‘Organisation mondiale de la santé (OMS), si rien n’est fait contre les facteurs à l’origine de la BPCO, en particulier, l’exposition à la fumée du tabac, le nombre total des décès dus à cette maladie pourrait bien, dans le courant des dix prochaines années, augmenter de plus de 30%. Ce qui est terrible, c’est qu’une grande partie des patients atteints de cette maladie l’ignorent, celle-ci n’est généralement découverte que lorsque les dégâts sont déjà importants. Or, si cette maladie chronique est décelée à temps, une médication appropriée permet de la ralentir.

C’est le diagnostic précoce qui était l’objectif principal des spirométrie gratuites qui ont été réalisées à l’occasion de la journée mondiale de la spirométrie, les spirométries permettant de connaître le volume expiratoire maximal par seconde ainsi que l’âge pulmonaire d’une personne, le monoxyde de carbone étant mesuré à l’aide d’un autre instrument.

Le ministre encourage une nouvelle fois les fumeurs à abandonner leur dangereuse habitude, et rappelle que le « Plan national tabac » vise, dans un premier temps, à prévenir le tabagisme en réduisant la prévalence chez les jeunes, en retardant l’âge d’initiation à la consommation et en mettant un terme à la progression du tabagisme chez les adultes.

Ensuite, il s’agit de réduire la consommation chez les fumeurs, en favorisant l’information objective sur le tabac, en cherchant à changer de comportement à terme, et en favorisant le sevrage tabagique.
Enfin, il faut mettre en place une législation permettant de protéger la santé et les droits des non-fumeurs du tabagisme passif.

I.P.I