Elections communales en Belgique
Percée du PTB
La liste PTB+ a obtenu 31 conseillers communaux, 17 élus de districts (à Anvers) et 4 conseillers provinciaux (2 à Anvers, 2 à Liège)
Lors des élections communales de ce weekend en Belgique, le Parti du travail de Belgique qui s’est présenté sous le sigle PTB+ afait une entrée remarquable au conseil communal d’Anvers avec 4 conseillers communaux et 8,6%.
Le PTB+ obtient ses premiers élus en région bruxelloise à Molenbeek et à Schaerbeek, et au Hainaut à Mons et à Charleroi. Il confirme son élu à La Louvière.
À Genk, le parti passe de 1 à 3 sièges avec 8,8%. Le PTB+ confirme à Zelzate (Gand) avec 22% et six sièges. Le parti avance aussi à Gand, Malines, Louvain et Namur avec ses scores approchant les 3%.
Avec 12 sièges communaux en région liégeoise, le PTB+ perce à Liège (6,5%, 2 sièges), à Seraing (14%, 5 sièges, dont un pour un candidat du PCB, allié du PTB à Serain), Herstal (14%, 4 sièges) et à Flémalle (6,3%, 1 siège). « La Cité ardente est plus rouge ce soir », a déclaré Raoul Hedebouw, porte-parole du PTB+ qui rentre au conseil communal de Liège. « Nous devenons le deuxième parti à Seraing et Herstal et nous faisons notre entrée au conseil communal dans une grande ville wallonne.
A Anvers le PTB+ récolte 8,6%, rentre au Conseil communal d’Anvers avec quatre élus et devient le quatrième parti de la métropole à égalité avec Groen ! Peter Mertens, président du PTB+, qui menait la liste anversoise, a réagi devant une salle enthousiaste : « Nous pouvons être contents : il va enfin y avoir un parti à Anvers qui va mener une opposition sociale. Nous allons mener, dans les prochaines années, une opposition constructive, sociale, mais forte face au futur bourgmestre Bart De Wever. Le changement commence à Anvers ; nous devons transformer notre score en une organisation forte et en une pression venant de la base. En ce qui concerne le score de la Stadslijst du bourgmestre Janssens, elle ne doit s’en prendre qu’à elle-même. Annoncer, comme elle l’a fait, une semaine avant les élections, qu’Anvers ne fait pas face à une crise du logement, c’est être aveugle devant la réalité. Je suis heureux qu’à Anvers, nous allions avec quatre élus au conseil communal et 17 conseillers de districts pour construire une belle alternative de gauche, une opposition combative. »