La 196ème Éimaischen en photos
Plus de dix mille personnes se sont rendues à l’Éimaischen de ce lundi de Pâques, par une météo un peu capricieuse. Cet incontournable événement qui a lieu chaque année est fort apprécié par les résidents, ainsi que par de très nombreux touristes. Cette réjouissance populaire, appréciée par petits et grands, attire une foule immense de badauds, de collectionneurs du fameux Péckvillchen aussi.
Impossible de présenter tous les artisans et artistes présents. Nous avons rencontré et bavardé avec Nicole Huberty, l’artisan de Terrac domiciliée dans les Flandres belges, Pascale Seil, Nathalie Jadin, des responsables du Comité Alstad, de l’Atelier Kraizbierg…
C’est en 1827 que l’Éimaischen fut mentionnée pour la première fois. À l’origine, après la messe qui avait lieu à l’Eglise Saint-Michel au Fëschmaart (Marché-aux-Poissons), se tenait un marché sur lequel étaient proposés des objets, principalement utilitaires, en poterie. Peu à peu sont apparus les Péckvillerchen, ces objets en formes d’oiseaux desquels, si on possède un tant soit peu de talent, il est possible d’imiter les piaillements et les chants d’oiseaux.
Avec le temps, les objets en terre cuite, disparurent progressivement de l’Éimaischen. Aujourd’hui si les Péckvillerchen représentent toujours la plus importante part en marchandise proposée, toutes sortes d’objets artisanaux (ou de grande production) sont proposés à la vente. Des artisans de toutes sortes proposent divers objets fabriqués par leurs soins.
Les collectionneurs sont toujours nombreux et aux côtés de Péckvillercher destinés aux enfants, de véritables œuvres d’art sont proposées à la vente, en tirages le plus souvent limités.
Pour cette 196ème édition, le fort nombreux public a eu la possibilité d’assister à des animations de chant, de danse et de musique sur le parvis du Musée National d’Histoire et d’Art : Lëtzebuerg Folklor La Ronde – Uucht La Veillée, Lidderuucht Lëtzebuerg, Orchestre Jeannot Conter, groupe folklorique Les Soleils Boulonnais, Alles Blech et les Gavroches.
C’est dans les ruelles historiques de la vieille ville, notamment au Marché-aux-Poissons, ainsi que dans les rues de l’Eau, de la Reine de la Boucherie, du Rost et Sigefroi.
L’Éimaischen est une réjouissance populaire bien établie dans les traditions folkloriques de notre pays. Elle est organisée par le Service Evénements, fêtes et marchés de la Ville de Luxembourg en partenariat avec le Comité Alstad. (www.comitealstad.lu).