Kultur30. Dezember 2023

Jusqu’au 6 janvier chez MOB-Art Studio

Les Winter Lights, rien que du bonheur

de Michel Schroeder

Luc Schroeder, galeriste passionné et passionnant, a puisé dans son fonds d’artistes pour concocter une exposition festive: les Winter Lights. Beaucoup de magie, de lumière, de couleurs, d’imagination se côtoient dans un ballet magnifique, proposé à la Galerie MOB-ART studio. L’exposition se terminera le 6 janvier. Cet espace d’exposition se situe au 19 A, avenue de la Porte Neuve à Luxembourg. Les horaires d’ouverture de la Galerie sont les suivants: mardi après-midi de 14 à 18 heures, du mercredi au samedi de 10h30 à 18 heures. Les artistes qui participent à cette exposition sont Daniele Bragoni, Eric de Ville, Claire Fanjul, Florence Haessler, Miguel Angel Núñez et Soheila Sameni.

Daniele Bragoni,
Premier Prix
d’excellence en Chine

En 2002, Daniele Bragoni a remporté le Premier Prix d’excellence au China international City Exhibition and Symposium of Beijing, Chine, après avoir connu un très beau succès au Japon, faisant suite à son obtention du Japan Fondation Fellowship Program. Ses travaux ont été montrés lors de Foires au Luxembourg, en Italie, en Espagne, en Allemagne et aux Pays-Bas.

Daniele Bragoni a été formé à l’Académie des Beaux-Arts de Carrara, Italie où il a obtenu un Master. Après plus de trente années de pratique, il est arrivé à une maîtrise totale de la matière y compris dans des réalisations monumentales. Ses œuvres sont devenues, au fil des années, de plus en plus fines, aériennes. Il est arrivé à créer une forme qui porte ses traces, sa patte comme on dit: l’onde.

Les photos d’Eric de Ville se rapprochent de la peinture

Eric de Ville possède le sens des lumières et des compositions. Il donne à ses images une dimension purement artistique et imaginaire, voir surréaliste, qui dépasse la simple objectivité d’une photographie traditionnelle. Aujourd’hui, sa maîtrise de la retouche numérique lui permet d’explorer ses inspirations et de concrétiser sans restriction ses projets artistiques.

La démarche photographie d’Eric de Ville se rapproche de celle d’un peintre. Parmi les sujets qu’il interprète, la réalité du quotidien, les événements qui l’ont interpellé et marqué dans l’actualité, dans l’histoire, l’art ou l’humour. Derrière ses compositions, il y a un message que chacun est libre de voir et d’interpréter suivant ses codes, la clé étant dans le titre.

La faune hybride et fantastique de Claire Fanjul

Aujourd’hui, Claire Fanjul met surtout en scène, une faune hybride et fantastique, rappelant les bestiaires du Moyen-Âge, habitant des enchevêtrements d’architectures improbables et fascinantes.

L’artiste expose régulièrement à Paris, Bruxelles, Miami, New York, San Francisco et Luxembourg. Très attachée au papier, elle apprécie également beaucoup intervenir sur des supports en trois dimensions tels que des œufs d’autruche et des crânes en céramique. En 2020, son premier dessin pour Carré de soie, intitulé La Folle Parade, a été édité par Hermès Paris. Certaines de ses œuvres ont été intégrées à l’exposition Les Animaux Fantastiques, actuellement en cours au Musée du Louvre de Lens.

Le geste précis de Florence Haessler

Née en 1964 en France, l’artiste Florence Haessler est une des artistes les plus appréciées ces dernières années. Lorsqu’elle peint, son geste est précis. Que de talent, que de fantaisie, que d’exubérance aussi pour parvenir à des œuvres hyperréalistes.

Miguel A. Núñez étudie la lumière et les textures

L’artiste uruguayen Miguel Angel Núñez, né en 1966, a dès son plus jeune âge commencé à étudier le travail du peintre local Manolo Lima. Ce passionné a passé chaque minute de son temps libre à apprendre l’art et ses techniques. Miguel Battegazore lui enseigna les techniques de l’hyperréalisme.

Miguel Angel Núñez vit et travaille en Espagne. Ses peintures sont également régulièrement exposées au Brésil, au Chili, au Panama, en Argentine, en Uruguay et au Paraguay. La pratique artistique de Núñez est centrée sur l’étude de la lumière et des textures. Ses compositions incroyablement détaillées sont créées à l’aide d’huiles sur toile ou sur bois.

Soheila Sameni, artiste iranienne

L’artiste iranienne Soheila Sameni se partage entre le Luxembourg où elle travaille et l’Allemagne où elle vit. Elle peint la nostalgie qu’elle éprouve pour son pays en intégrant une part d’elle-même dans chaque toile, laissant aussi transparaître la complexité de la condition féminine et de la jeunesse dans son pays.