La Fédération Générale des Expéditionnaires et Commis de l’Etat refuse tout démontage social
Récemment la Fédération Générale des Expéditionnaires et Commis de l’Etat – FGEC, s’est réunie pour sa 27e Assemblée Générale dans les locaux de l’Alvisse Parc-Hôtel à Dommeldange.
Dans son allocation, le président Gilbert Goergen a fait un bref résumé des activités réalisées par la FGEC pendant l’année écoulée, et des entrevues qu’il y a eu avec le Ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative M. François Biltgen et la Ministre déléguée Mme Octavie Modert. En vue d’exposer les détails de ces entrevues dans la deuxième partie de l’assemblée générale, Monsieur Goergen a tenu à remercier les membres de leur forte présence à l’assemblée tout en soulignant l’importance d’une participation nombreuse en ces temps difficiles où les fonctionnaires se voient confrontés à des attaques du secteur privé, non sans oublier les tentatives de réforme du gouvernement par le biais d’une révision des traitements, d’un système d’évaluation pour n’en citer que deux.
Le président a alors passé la parole au secrétaire général Edouard Viana, qui moyennant des statistiques et articles de presse, a analysé la situation économique actuelle, non sans jeter un regard en arrière jusqu’en l’an 2005. Dans ce contexte, il a tenu à relever que la situation budgétaire de l’Etat luxembourgeois telle que décrite par le gouvernement au cours de ces années, a quasiment toujours été décrite comme une des plus fragiles. Or, comme les nombreuses statistiques le démontrent, cette vision pessimiste s’est révélée non réaliste et à mené à un accroissement des réserves au cours des années.
M. Viana a aussi rappelé que lors de la grande manifestation du 16 mai 2009, une grande partie de la population s’est réunie et à manifesté ensemble contre la crise des banques et ses retombées économiques. Cette manifestation n’a pas eu de grand succès comme on le constate aujourd’hui. La population en paie la facture par le biais du nouveau programme gouvernemental en fonction depuis janvier 2011, avec ses nombreux instruments comme la contribution de crise, l’impôt de solidarité, pas d’adaptation du barème d’impôt à l’évolution de l’inflation, etc. Sans oublier les prix généralement à la hausse comme l’électricité, l’eau, le lait, et beaucoup d’autres encore.
L’année 2010 est aussi marquée par des mots clés comme efficience de l’Etat. En mai 2010, la réforme des traitements présentée par le ministre Biltgen prévoit l’introduction de nouvelles carrières, la diminution des traitements de début de carrière et la valeur du point indiciaire en baisse pour n’en citer que quelques-uns. Le 27 octobre 2010, sur invitation des ministres Biltgen et Modert, la FGEC par ses membres du comité, a présenté ses doléances en la matière, or cette entrevue a trouvé une fin rapide sur l’impossibilité de la FGEC à accepter les nouvelles voies figurant dans le dossier sur l’étude des traitements (1119 pages !).
En février 2011, une nouvelle entrevue avec le ministre Biltgen à fait ressortir que ce dernier considérait les revendications passées de la FGEC comme échues, qu’il allait prendre notes des nouvelles revendications de la FGEC et que ces dernières seraient examinées pour être traitées.
La FGEC s’est de nouveau exprimée contre tout mécanisme d’évaluation des agents de l’Etat étant donné que l’objectivité d’un tel mécanisme n’est pas garantie et mettra en question la neutralité des agents dans l’exécution de leurs tâches.
C’était ensuite au trésorier M. Christian Faber de présenter un bilan financier structuré et positif. Des investissements ont été effectués au sein du secrétariat, ainsi que la formation de 3 membres du comité pour faire face aux nombreuses questions de nos membres avec des problèmes sur leur lieu de travail. M. Faber s’est finalement vu confirmer une excellente tenue des livres par les réviseurs de caisse, ce qui lui a valu décharge par l’assemblée générale.
Par la suite le président Gilbert Goergen a lancé une discussion ouverte entre-autres sur les aspects reportés par le secrétaire général M. Edouard Viana. La réforme du stage et les salaires de début (indemnité de stage) ont mené à de vive discussion. Il n’en fut pas moins sur l’abolition du cadre fermé et le changement de l’horaire mobile tel qu’il est proposé par le gouvernement.
Une des grandes revendications de la FGEC reste toujours l’harmonisation des carrières, et l’élargissement de la carrière de l’expéditionnaire sur 6 grades tout comme les autres carrières.
Finalement il a été procédé, en remplacement de Pierre Da Silva, membre démissionnaire du comité, à l’admission d’un nouveau membre au sein du comité, en la personne de Jean-Marie Moroldo.
Le président a clôturé l’assemblée tout en invitant les participants à prendre un vin d’honneur ainsi qu’une agape offerts par le comité.
Le nouveau comité se compose comme suit : Gilbert Goergen, président ; Henri Zeig, vice-président ; Edouard Viana, secrétaire général ; Joé Weishaupt, secrétaire-adjoint ; Christian Faber, trésorier ; Fränk Clement, trésorier-adjoint ; et des assesseurs Laurent Becker, Alli Chrisnach, Pierre Hoffmann, Patrick Lommer, Jean-Marie Moroldo, Joe Peter et Arlette Schmit-Weber.