Kultur21. März 2025

Jusqu’au 26 mars à Hesperange

Kingsley Ogwara, inspiré par les symboles africains et européens

de Michel Schroeder

Jusqu’au 26 mars, vous avez la possibilité d’aller voir l’exposition de l’artiste de Differdange, Kingsley Ogwara, à l’Espace Art Accueil de la Commune de Hesperange, au 476, route de Thionville. Dans ce lieu d’exposition, intégré dans la Mairie de la localité, vous découvrirez l’œuvre profondément enracinées dans les traditions africaines de l’artiste.

L’art semi-abstrait
de l’artiste

Kingsley Ogwara est né en 1975. D’origine nigériane, cet artiste vit et travaille à Differdange. Il a étudié les Beaux-Arts et les Arts appliquées à l’Université d’Etat du Delta à Abrake, au Nigéria. Ce peintre et sculpteur reconnu est fort apprécié pour ses réalisations.

Ses peintures, ainsi que ses sculptures en argile, pierre, bois ou métal se composent de formes organiques concaves et convexes. Son art est semi-abstrait. Il oscille effectivement en l’art abstrait et l’art figuratif.

Ses travaux sont inspirés par des images et des symboles africains et européens. Elles se concentrent sur la transformation et la connexion humaine, sur la liberté et l’harmonie. Elles expriment plutôt un état d’esprit qu’un récit détaillé.

Kingsley travaille ses peintures à l’huile et ses peintures acryliques avec des couteaux. Son travail est caractérisé par des orchestrations abstraites de points de couleurs, ainsi que de riches textures, qui semblent prendre la forme d’une masse de personnes, de personnes rassemblées. Ogwara cache typiquement ses images initiales derrière ces épaisses couches, ce qui procure à ses travaux beaucoup de profondeur.

Les masses harmonieuses de l’artiste, dans lesquelles on peut voir des personnes, sont nées de la lutte de l’artiste pendant de nombreuses années pour trouver l’acceptation en tant qu’immigrant et artiste noir dans une société occidentale blanche assez fermée. Il s’agit d’une quête d’un nouveau sentiment d’appartenance qui n’a jamais été pleinement satisfaite, l’artiste étant pris entre deux identités culturelles assez différentes.

Je vous propose de lire ce que nous a confié l’artiste : «Dans notre monde globalisé avec ses nombreux problèmes, nous luttons chacun individuellement afin de vivre nos vies de manière significative. Lorsque nous grandissons, nous construisons nos défenses, souvent basées sur la peur et la méfiance, résultant des épreuves inévitables que la vie apporte. Cependant, la vie apporte aussi une compassion inattendue et nous ouvre de nouvelles fenêtres. Et chaque épreuve nous aide à grandir, à réfléchir. Nous avons tous besoin de mûrir, de surmonter la peur et la méfiance, de nous ouvrir et de nous connecter les uns aux autres pour donner et recevoir de l’amour. Mes œuvres parlent et expriment tout cela».

Prix et distinctions,
expositions

En 2011, il a remporté le 1er Prix au Festival de Lellingen, ainsi que le 3ème Prix lors de la seconde édition du Salon d’Art Contemporain à Esch-sur-Alzette

En 2016, il a obtenu la nomination Prix Pierre Werner du meilleur artiste lors de l’exposition du Cercle Artistique de Luxembourg et en 2019, il a remporté le Prix Grand-Duc Adolphe lors de l’exposition du Cercle Artistique de Luxembourg.

Il est membre titulaire de ce même Cercle depuis l’an passé. Depuis l’année 2018, il participe chaque année au Salon Open Art Exchange qui a lieu à Schiedam, Rotterdam, aux Pays-Bas, à chaque fois sur des thématiques différentes.

Ses expositions individuelles ont eu lieu à la Galerie Armand Gaasch, Dudelange, à la Gallery Spiren, Strassen, à la Galerie Maggy Stein, Bettembourg, à la Galerie l’Impression, Dinant (Belgique), à l’espace d’exposition Schlassgoart, Esch-sur-Alzette, à la Galerie Netzwerk, Trèves, à la Galerie Denzelt, Echternach, aux Hôpitaux Robert Schuman, Luxembourg-Kirchberg…

Il a participé à des expositions collectives à l’Open Air Festival de Lellingen, au Salon d’Art Contemporain d’Esch-sur-Alzette, au Festival Montmartre à Dinant (Belgique), lors de la septième Biennale d’Art Contemporain de Strassen, au H20 à Oberkorn, à la Galerie Hennen à Mettlach (Allemagne), au Salon du Cercle Artistique Luxembourg, à l’Espace Saint-Mengold à Huy (Belgique), à la Médiathèque de Maizières-lès-Metz (France, à l’Art Fair d’Anvers (Belgique), à l’Art Fair de Paris, à Mulhouse (France), à la l’Art Fair d’Insbrück (Autriche), à l’Art Fair de Frankfort (Allemagne), à l’Art Fair d’Amsterdam (Pays-Bas), à La Haie (Pays-Bas), à Cologne (Allemagne), au Musée Gospel d’Utrecht (Pays-Bas), à la Fondation Valentiny à Remerschen, à l’Art Fair de Milan (Italie).