La succès story du « Blues Express », qui vient de vivre sa 19e Édition, est tout à fait hors du commun. Un nombre impressionnant de personnes contribuent à ce que chaque édition soit une réussite qui s’inscrit dans les annales du Bassin Minier.

La Ville de Differdange est aux rênes de cette fabuleuse aventure qui a permis au très nombreux public présent de vivre des concerts inoubliables. Cette année 38 groupes ce sont produits sur 11 scènes, les unes situées au Fond-de-Gras, les autres à Lasauvage.

Des émotions fortes étaient inscrites au programme, avec des musiciens qui jouent un peu partout dans le monde. Mais parmi les moins connus ou les amateurs, des valeurs sûres également, des valeurs montantes et du talent à revendre. Beaucoup d’excellents groupes de chez nous, au talent établi ou prometteurs, suivant les cas.

Bondé, le train 1900 nous a emmenés sur les lieux du blues. Arrivée en gare du Fond-de-Gras. Là nous rencontrons immédiatement de vieilles connaissances, devenues des lecteurs affirmés et confirmés de notre bonne vieille Zeitung. Le ciel est clair, le temps est splendide, la nuit s’annonce belle, avec des feux d’artifice de musique.

Le public a pu applaudir des stars internationales, mais aussi des belles valeurs de la scène du blues luxembourgeoise.

Nous avons salué nos ami(e)s les artistes du «Konscht am Minett» qui exposaient au Hall Paul Wurth, nous avons écouté de la musique, beaucoup de musique, puis, nous avons quitté le vert céleste du Fond-de-Gras, à bord du train de la Minièresbunn pour nous rendre à Lasauvage. Un premier petit train des mines traverse la forêt et se rend à l’arrêt de la mine Rodange-Doihl. Une mine que nous avons traversée à bord d’un deuxième train des mines, sur un trajet de 1,4 km.

Notre arrivée à destination de Lasauvage se fit en musique. Parce que à Lasauvage également la musique était partout présente, de la Salle des Pendus à la Place de Saintignon, en passant par le Carreau de la Mine.

Partout il y avait de quoi à boire et à manger. Bravo à ceux et à celles qui se trouvaient aux grills, aux gaufriers, devant les casseroles où mijotaient des spécialités mexicaines ... D’ailleurs chapeau à toute l’intendance.

Merci, mille fois merci à tous ces talents qui ont transformé notre chère contrée en une vaste scène, le temps d’une soirée, d’une chaude nuit d’été.