She loves me not – il ne m’aime pas
Gérard Valerius est amoureux et passionné par l’art. Il possède aujourd’hui sa marque de fabrique, celle d’un fin connaisseur. Gérard vit à l’unisson avec sa passion. Il a lancé un appel à ses amies et amis les artistes, leur proposant de réaliser une œuvre autour du thème « Il ne m’aime pas, ou dîtes-le avec des fleurs ».
Pas moins de 24 artistes ont répondu à son appel. Et ce sont leurs travaux qui seront visibles à la Galerie Valerius (1, Place du Théâtre L- 2613 Luxembourg) jusqu’au 22 février. Les heures d’ouverture de la Valerius Art Gallery sont du mardi au samedi de 10 à 18 heures.
En poussant la porte de l’espace d’exposition, vous pourrez admirer les travaux de: Cesc Abad, Enrico Bach, Anastasia Bay, Monique Becker, Jean-Marie Biwer, Viki Berg, Cosimo Casoni, Henri Chapman, Siro Cugusi, Delphine Dénéréaz, Jorge Galindo, David Hanes, Max Kesteloot, Natacha Mankowski, Navot Miller, Mike Okay, Martin Plaaskesen, Ricardo Passaporte, Tessa Perutz, Stefan Rinck, Julien Saudubray, Val Smets, Lara Weiler et André Wendland.
Au sujet d’une sélection des artistes
Cesc Abad est né à Bercelone, là où il vit et travaille aujourd’hui. La relation entre l’homme et la nature joue un rôle essentiel dans l’œuvre de l’artiste. Ce thème lui permet de soulever des questions écologiques, incitant le spectateur a réfléchir à son impact sur la planète.
Monique Becker est née à Luxembourg, elle y vit et y travaille. L’artiste crée de grands formats poétiques qui exigent un engagement physique intense et une proximité avec la toile. Deux de ses œuvres de grande taille ont intégré la collection du MUDAM, Musée d’Art Contemporain du Luxembourg. Actuellement, l’artiste expose au Muséo Emilio Carafa à Cordoba et au Muséo Marco, La Boca, à Buenos Aires, Argentine.
Jean-Marie Biwer est né à Dudelange. L’artiste a développé un corpus d’œuvres figuratives qui reflètent une sensibilité au monde qui l’entoure : la campagne ardennaise qui est son environnement immédiat et des travaux en relation avec la société en général. Jean-Marie Biwer cherche à créer des peintures qui captent l’intensité du moment présent, offrant ainsi un espace de contemplation.
Viki Berg vit et travaille à Berlin. Elle est étudiante invitée à l’Université des Arts de Berlin. Son travail s’inspire de la transformation des techniques de tissage anciennes, qu’elle réinvente à travers des approches artistiques modernes, notamment dans le domaine des arts textiles.
Henry Chapman aime incarner le temps dans ses peintures. Sa recherche est attentive à l’interaction entre les formes.
Siro Cugusi est né en Sardaigne, Italie. Il a exposé ses travaux lors de nombreuses expositions en Italie et à l’étranger.
Delphine Dénéréaz vit et travaille actuellement à Marseille. Son univers déborde d’une multiplicité de motifs ornementaux, entrelaçant des références personnelles et des symboles collectifs tirés des paysages urbains et de la culture numérique.
David Hanes s’efforce de capturer les sentiments, les énergies et les émotions immédiates de chaque moment tel qu’il les vit. Son œuvre est centrée sur des sujets de nature.
Navot Miller prend beaucoup de photos, à la fois, à Berlin et en voyage. Il documente des scènes du quotidien et les combine ensuite dans ses peintures. La palette de couleurs de ses peintures figuratives est très colorée et ne se soucie pas du réalisme.
Mike Okay, ses œuvres ressemblent souvent à une chambre d’enfant en désordre. Un chaos joyeux prévaut. Tous les éléments picturaux sont des clés ou plutôt des déclencheurs émotionnels de souvenirs.
Stefan Rinck, ses figures en pierre forment une communauté bigarée et comique, composée d’animaux, de chimères et du monstre. Stefan Rinck a été présenté dans le livre 100 Sculptors of Tomorrow.
Julien Saudubray tente de réduire la peinture à une action, à un verbe : balayer, poncer, essuyer, ajouter.
Val Smets est né au Luxembourg. Sa pratique combine peinture, sculpture, son et parfum, explorant le corps humain et sa relation à l’environnement.
Lara Weiler est née en 1999 au Luxembourg a remporté récemment le Prix Pierre Werner et son travail a été acquis par le Muse National d’Histoire et d’Art. L’artiste représente des objets ordinaires qui, dans notre culture de consommation, sont devenus si omniprésents qu’ils passent souvent inaperçus ou considérés comme insignifiants. Ainsi, ses peintures servent de clichés de la vie contemporaine.
André Wendland, son travail, influencé par l’esthétique des dessins animés, transcende les récits traditionnels, utilisant des couleurs vives et audacieuses pour donner vie à des personnages frais.
La Galerie Valerius se situe à la Place du théâtre, à deux pas du théâtre des Capucins et de la Cinémathèque.