Jusqu’au 15 octobre au Moulin de Beckerich
Anne-Claude Jeitz, la dentellière de l’art verrier
Nous avons fait connaissance avec l’artiste Anne-Claude Jeitz lorsqu’elle a participé à l’exposition consacrée à l’art verrier luxembourgeois à la Fondation Valentiny, au mois de juin dernier.
Lorsque nous avons reçu l’invitation à son exposition solo, je ne vous cacherai pas que c’est, avec un immense plaisir, que nous nous sommes rendus à la Millegalerie, sise au Moulin de Beckerich, afin de découvrir un grand nombre de réalisations de cette artiste née en 1958, à Esch-sur-Alzette.
La «Millegalerie», dirigée par l’artiste Françoise Bande, est ouverte au public du jeudi au dimanche, de 14 à 18h, ou sur rendez-vous. Il vous sera possible d’y voir ses superbes œuvres jusqu’au 15 octobre prochain.
Une artiste passionnée
Anne-Claude Jeitz travaille le verre depuis l’année 2001. Elle participe, depuis 2006, à des expositions dans des musées d’art verrier, ainsi que dans des galeries au Luxembourg, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas, en Angleterre, en Belgique, au Japon, en Pologne, en République Tchèque, à Monaco, ainsi qu’aux Etats-Unis. C’est dire que son talent, ainsi que sa grande habilité à travailler le verre, sont reconnus et appréciés.
Durant de nombreuses années, elle a travaillé avec son mari, plasticien autodidacte, Alain Calliste.
Elle possède un diplôme d’architecte d’intérieur qu’elle a obtenu à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris. Elle a également étudié le design industriel à la «Hochschule für Angewandte Kunst» de Vienne.
Une inspiration tout en finesse
Elle possède une inspiration composée de finesse, d’érudition, perfectionnée par un imaginaire particulièrement riche, lui procurant le pouvoir de ciseler de fort belles œuvres.
Comme l’explique si bien Françoise Bande : «l’art verrier est une discipline particulière qui tisse des ponts entre l’art contemporain, le design et les arts appliqués».
Pour la réalisation de ses œuvres, l’artiste utilise les différentes techniques comme celle du soufflage ou celle du chalumeau, avec une parfaite maitrise. Il s’agit, pour cette dernière, d’un maillage de fils entrecroisés formant un tissu modelable et extinguible. Elle nous montre des créations aux allures de dentelle, ainsi que des formes denses et solides.