À découvrir à Esch-sur-Alzette
Les souffles de l’Océanie de Victor Tricar, ou l’inspiration magique d’un artiste
C’est à Esch-sur-Alzette que l’artiste Victor Tricar fait un bien sympathique clin d’œil artistique au grand public, avec sa fresque que vous pourrez découvrir sur un grand bloc, légèrement caché dans la végétation, au coin formé par la Rue Jean-Pierre Michels et la Rue Léon Metz. Juste en face du café Rode Léiw, vous ne pourrez pas manquer le travail de Victor, un travail coloré et lumineux, une ode poétique à l’Océanie.
Si vous demandez à l’artiste d’où lui est venu l’inspiration pour cette belle réalisation, il vous expliquera qu’elle découle principalement de l’art folklorique d’Océanie. Le tout est contacté avec la bonne humeur que l’on lui connaît. Ce petit voyage féérique est un spectacle magique, avec ses poissons, fleurs démesurées, barques sur la mer des songes, oiseaux du paradis, arbres aux illusions et bien plus encore.
Un créatif ouvert qui apprécie le partage
Né à Paris dans les années 1981, Victor Tricar a grandi dans des quartiers populaires en région parisienne. Ce qu’il a vécu à l’époque constitue une bonne partie de son bagage, avec ses nombreuses expériences.
Ajoutez à ce bagage un idéal de justice, ainsi qu’une quête de vérité ! Vous obtiendrez un résultat fort, bâti et construit comme une barque destinée à parcourir tous les continents.
C’est après le lycée que son grand-père l’a soutenu afin qu’il puisse effectuer des études artistiques. Victor a été admis et formé dans des écoles d’art graphiques réputées, dont la prestigieuse académie Julian.
Cela lui a donné des ailes et dès 2004 il s’est lancé que tant que graphiste free-lance sur le marché du travail.
Aujourd’hui Victor Tricar se définit comme étant un artiste insatisfait dont la recherche de vérité brûle plus que jamais en lui. Une des raisons pour lesquelles, sans doute, ses premières œuvres sont fougueuses et violentes.
L’artiste a exposé une première fois à Noisy-le-Grand, puis il a vécu durant trois années à Los Angeles. Il y a enseigné l’art au Lycée Français de la Ville. Il y a exposé à plusieurs reprises, notamment à l’Egmar Center for the Arts.
Ensuite, direction le Panama où il a planté son tout pour une durée de cinq années Il y a rencontré un énorme succès en exposant dans une galerie du quartier historique de la capitale.
Ensuite, eh bien, le voici proche de chez nous, au Luxembourg, où il a intégré Hariko et son collectif d’artistes. C’est là qu’il donne régulièrement des workshops.
Il expose également épisodiquement au Luxembourg. Chez nous il anime des ateliers et propose des projets artistiques dans différentes structures, tels que foyers, entreprises, centres de formation, associations, écoles… Chaque année on peut également découvrir ses travaux lors de l’Art Week Luxembourg.